Nous n’affirmerons rien sur l’évolution de cette pandémie et sa protection pour nous tous, car au regard des informations discordantes, il est impossible d’avoir des certitudes.
Par contre, ce qui est sûr, c’est que le pouvoir multiplie les messages contradictoires.
Des cas de coronavirus dans les écoles suite à la reprise ? Hop, il change de discours ! La version officielle, maintenant, c’est que c’est moins dangereux que de rester à la maison ! Cette maison où ils t’ont enfermé pendant 2 mois, avec amende à l’appui pour tout pied sur le trottoir d’à côté, et avec l’argument exactement inverse.
Cette maison où Véran conseille aux plus de 65 ans de rester enfermés car dehors c’est bien plus dangereux ! Dedans… dehors… s’entasser ici oui, ailleurs non, transports en commun ou usine oui, parcs ou cinéma non, bien malin celui qui s’y retrouve !
Ils changent leurs discours en fonction de leurs décisions, et de décisions en fonction de leurs intérêts, même quand c’est contraire à l’avis du conseil scientifique qu’ils prétendaient écouter… mais ça c’était avant. Cette argumentation à géométrie variable sert à couvrir la cupidité libérale qui, sous ordre du medef, doit repartir sans entrave. Et sans partage.
Ces libéraux qui aiment tant privatiser les bénéfices et nationaliser les déficits, se gaver sur ce qui va bien, et nous faire payer ce qui va mal, qui crachent sur le service public, veulent tout privatiser, mais viennent pleurer les aides de l’Etat, et licencient ensuite.
Ils ont mis plus de 90 ans à arrêter l’amiante en sachant qu’elle tuait. Avec les mêmes arguments, les mêmes mensonges, les mêmes chantages à l’emploi, à « l’économie », les mêmes protections imaginaires qui ne protégeaient rien du tout. Des dizaines de milliers d’humains en meurent encore aujourd’hui. Comment les croire ?
Coupables d’avoir détruit l’hôpital public et de continuer malgré la pandémie, d’avoir détruit notre protection santé et la recherche, d’avoir taillé dans les effectifs et les lits, et de faire porter le chapeau aux 35h. Coupables d’abandon des personnels soignants, de les avoir matraqués et gazés quand ils ont lancé un SOS en demandant des moyens.
Cette semaine et les suivantes, les personnels de santé sont mobilisés, manifestent, et appellent à notre soutien. Nous sommes avec eux, hier, aujourd’hui et demain !
Ce qui est un sûr, c’est qu’ils profitent du virus pour multiplier les attaques contre les droits des travailleurs. Et en clamant que c’est nous qui en payerons aussi la note à venir !
Ils ont le culot d’appeler cela l’urgence sanitaire ! Pendant leurs méfaits, ils interdisent les manifestations, nous verbalisent, mettent en garde à vue pour une banderole sur un mur ! Et, pendant que le monde à la tête au virus, ils font une loi de censure pour s’attaquer à la liberté d’opinion, à ne pas confondre avec la haine, dont ils sont les porteurs malsains.
Nos retraites sont au pilori de leurs taxes, blocages et désindexation des prix !
Et pour ceux qui sont en activité, ils clament… « Travailler plus » !
Mais si travailler plus, il doit y avoir, ce serait travailler plus collectivement en partageant le travail (et les richesses) entre toutes les mains, en supprimant le chômage. Et non faire travailler plus individuellement ceux qui bossent déjà, en laissant les autres au chômage !
Ça, ce n'est pas "redresser l'économie", c'est augmenter les gains de productivité des uns, les profits des uns, les dividendes des uns, mais au détriment de tous les autres.
Ce n’est pas "redresser l’économie", mais faire de l’esclavage salarié et du chômage la source qui mène à l’océan d'enrichissement de la minorité la plus cupide !
Soyons prudents, protégeons nous, mais ne les laissons pas faire ! Préparons nous à la riposte sociale indispensable pour en finir avec leur virus antisocial !
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