LE BLA-BLA-BLA ET LA RÉALITÉ
Ils parlent de pouvoir d'achat en présentant la chose comme s'ils allaient l'augmenter. Mais augmenter les pensions de l’inflation ce n’est pas augmenter le pouvoir d’achat, mais au mieux, le maintenir.
Au mieux, car ce qui circule dans la presse c’est 4%. Si cela est avéré, 4%, c’est en dessous de l’inflation qui est de plus de 5% (record depuis 1985 !). C’est donc, toujours une perte de pouvoir d’achat. L’INSEE prévoit 7% en fin d’année.
Et, nous ne parlons que de l’année en cours, et pas des précédentes où la perte de pouvoir d’achat est passée par perte (pour nous) et profits (pour eux) et court toujours.
La hausse des prix, qui touche les produits vitaux, que nous utilisons au quotidien, l’énergie et l’alimentation entre autres, frappe la majorité de la population. Et de front : les retraités.
Selon l’INSEE, la hausse de l'inflation actuelle résulte de l'accélération des prix de l'énergie (+27,8% après +26,5%), des services (+3,2% après +3%), de l'alimentation (+4,3% après +3,8%) et des produits manufacturés (+3% après +2,6%)"
Les retraités subissent non seulement ces revalorisations en dessous de l’inflation, par des gouvernants qui se sont exemptés d’appliquer l’indexation sur les prix, pourtant règle depuis 1993 (date à laquelle Balladur l’a mis en œuvre pour… supprimer l’indexation sur les salaires qui était bien meilleure !).
Même avec 4%, qui, en plus, ne s'applique qu'au régime général et pas aux pensions complémentaires, les retraités resteront en dessous de l’inflation actuelle, et auront toujours la perte des années précédentes qui a diminué le niveau des pensions.
Cette perte a été lourdement aggravée pour beaucoup, car les pensions ont été taxées (par un impôt supplémentaire donc… contrairement à leurs dires), c'est le cas des retraités mais aussi de tous les salariés en activité, qui seront taxés de la même façon lorsqu’ils prendront leurs retraites.
Comme si, de gels en blocages et revalorisations en dessous de l’inflation, cela ne suffisait pas, ils ont taxé nos retraites, au même moment ou ils ont arrosé leurs amis millionnaires, en leur supprimant entre autres l’ISF !
Plus qu’un symbole, une escroquerie sans nom, où les cotisations retraites (car la retraite ce n’est pas un don), ont servi à financer tout autre chose !
LA DESTRUCTION DU DROIT A LA RETRAITE
Cette manière d’agir reste le cœur de leur « action ». Ils veulent en effet finir de détruire la retraite à 60 ans, une des rares réformes qui a amélioré la vie des travailleurs, et programme de la porter à 65 ans (70 ans pour beaucoup).
Le rapport du Conseil d’Orientation des Retraites (qu’ils mettent en avant quand ça les intéresse, mais… pas là…) est formel : il n’y a aucun déséquilibre dans les retraites, elles sont pérennes jusqu'à 2070, au moins, soit une projection à 50 ans minimum, plus de la moitié d’une vie humaine !
Ils sont donc passés, à demi-mots, aux aveux ces dernières semaines, ce recul lamentable et cette infamie sur les retraites qui frapperaient durement ceux qui travaillent, n’ont qu’un sens « financer les transformations qui sont dans leur programme ». Quel culot !
Soit un nouveau détournement de fonds !
Utiliser l’argent des retraites pour en faire tout autre chose !
Par contre, rien, toujours rien, malgré plusieurs panamas(s) et autres, pour contrer l’évasion et l’escroquerie fiscale ! Pas touche à eux pour financer quoi que ce soit !
Que des mesures contre les travailleurs, et rien (de négatif) pour les autres.
- Savez-vous que les milliardaires ont multiplié par 2 leurs fortunes durant cette période de « crise » (sic) de covid ?
- Que 5 milliardaires en France détiennent autant que 27 millions de citoyens ?
- Que c’est avec l’argent public que les fortunés du CAC 40 ont fait (encore plus) péter leurs fortunes en période virus ?
- Que les dividendes qui sont obtenus sans rien faire, ont battus tous les records en cette période aussi ?
Jackpot sur le dos de ceux qui travaillent, ont travaillé toute leur vie, ou sont privé d’emploi ! Mais c’est nous, encore, qui devrions passer à leur casserole !
La rentrée sera sociale, n’en doutons pas. A la mobilisation sociale !